La montagne m’avait manqué
Le : 14 décembre 2024
Ce qui m’avait le plus manqué, c’est le silence, l’immensité, et la saisonnalité.
S’arrêter et ne rien entendre. Absolument rien.
S’habiller chaudement avant de sortir, tapper ses pieds avant de rentrer, se réchauffer les mains une fois à l’intérieur.
Râler parce que le feu s’est éteint dans le poele, sortir chercher du bois dans la nuit, s’émerveiller devant le ciel pur rempli d’étoiles, surprendre des biches venues se promener devant la maison.
Respirer cet air léger et sans odeur, se sentir petite devant ces reliefs si grands.
Texte par : Emmanuelle Vernay